Monsieur le Président de la République
Monsieur le Ministre de l’Intérieur
Madame le garde des Sceaux, Ministre de la Justice
Monsieur le préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris
Monsieur le préfet Seine Saint Denis
L’OMJA
L’OMJA, association créée en 1949 lors des débuts de la municipalité communiste, est en charge de l’organisation d’activités et d’événements à destination des jeunes Albertivillariens (11 à 25 ans), « plus particulièrement dans les loisirs, l’accès à la pratique culturelle, le sport, la santé, l’information et la prévention (non spécialisée) par le biais d’actions éducatives ». Il s’agit donc d’un véritable service public local, puisque l’OMJA est l’un des principaux opérateurs chargés – au côté notamment de diverses directions de la ville et d’autres associations de moindre ampleur – de mettre en œuvre la politique municipale en direction de la jeunesse. Outre son intitulé, la liste particulièrement fournie de ses missions, reprise à l’article 3 de la convention triennale 2015-17, en témoigne : il s’agit de « favoriser l’accès aux loisirs et aux vacances ; organiser l’accueil sans hébergement au sein des structures mises à disposition par la commune (…) ; favoriser l’accès à des pratiques culturelles, sportives, scientifiques, technologiques (…) ; informer, accompagner et orienter le public jeune (…) ; favoriser les actions de solidarité au niveau local, international et les échanges européens ; favoriser la réussite scolaire et l’insertion professionnelle des jeunes », etc.[1]
Une gestion peu transparente
L’OMJA fait partie du coûteux maillage d’associations (presque 9 millions d’euros), mis en place par les politiques de la ville d’Aubervilliers depuis 70 ans. L’association vient d’être pointée par la Cour des comptes. C’est une des 10 structures bénéficiant du soutien financier le plus important de la commune d’Aubervilliers. Il ressort du rapport que « les comptes rendus d’activités sont erratiques. Une telle lacune rend ainsi relativement hypothétique tout contrôle effectif de la part des services communaux de la bonne utilisation des moyens publics importants consentis à cette structure ».
La subvention attribuée à l’OMJA est ainsi passée de 1,8 M€ à 2,0 M€ entre les exercices 2013 et 2014 alors que, dans le même temps, le niveau de trésorerie disponible de cette structure a été multiplié par quatre environ (de 160 k€ à 608 k€ entre fin 2013 et fin 2014) ; celle accordée à Auber Vacances Loisirs a progressé de 527 k€ sur la même période, permettant à l’association de faire passer le montant de ses disponibilités de 0,60 M€ à 1,06 M€ en un an. Ces niveaux de liquidités disponibles sont manifestement disproportionnés par rapport aux besoins réels desdites associations, d’autant que celles-ci n’ont quasiment aucun patrimoine à entretenir en propre, puisque l’ensemble de leurs locaux sont mis à disposition.
À noter que malgré un rapport de comptes accablant, il n’y a aucun suivi dans les faits : pas de sanction, pas de mise sous surveillance, etc.
https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/EzPublish/Aubervilliers_IFR_2017-14_r–ponse.pdf
Des locaux sous-loués pour des manifestations non liées à l’OMJA
Les habitants se plaignent des nuisances qu’occasionnent les locaux de l’OMJA au cœur des cités. Il suffit de se poster sur un balcon pour assister, à des sorties bruyantes des « amis » de l’OMJA. Concours de dialectes et de cris bestiaux, c’est à celles ou ceux qui se feront le plus remarquer ! Mais pas seulement…
… les locaux sont aussi sous-loués pour des manifestations qui ne sont liées à l’OMJA. Imaginez en plein été au milieu d’une cité, un mariage bruyant jusqu’à 3 heures du matin. Encore une nuit sans sommeil pour 1500 personnes… Malgré les appels et les plaintes, la police nationale n’est pas venue. Là non plus, aucun contrôle n’a été fait et aucune action prise. Les riverains assistent, impuissants à des détournements de destination de biens publics.
L’article 432-15 réprime la soustraction et le détournement commis intentionnellement par des personnes exerçant une fonction publique (objet de cette fiche pratique. L’article 432-16 incrimine les mêmes faits résultant de la négligence de ces mêmes personnes. Cette incrimination spécifique peut mettre en cause la responsabilité pénale des élus et des agents publics pour manquements au devoir de probité inhérent à leurs fonctions et à la confiance que placent en eux les administrés. [http://www.justice.gouv.fr/art\_pix/scpc2005-8.pd]
[https://www.facebook.com/811344725666567/videos/1007281782739526/]
Vulnérabilité des jeunes aux conduites déviantes … une porosité avec le deal ?
Le positionnement géographique des locaux y est sans doute pour quelque chose ?Les habitants souffrent et se plaignent de l’économie parallèle qui règne dans les cités. Les jeunes de l’OMJA croisent les dealers au pied des tours, et s’en trouvent impactés : ils sont dans la même tranche d’âge et du même groupe culturel. Facile de se transformer à leur tour en guetteurs puis dealers potentiels. L’argent « facile » attire les jeunes… En privé, trop de locataires témoignent de trafics aux abords des locaux dévolus à l’OMJA (au nombre de 9). Il n’y a qu’à lire sur les réseaux sociaux, sous le couvert de l’anonymat, ce qui circule sur l’OMJA…
Un changement radical de gouvernance s’impose !
Les jeunes ont besoin de modèles. Hors de question de mettre des dirigeants qui, de près ou de loin (eux ou leurs familles) soient ou aient été mêlés à des « affaires ». Ce manque d’éthique est profondément choquant. L’OMJA n’a pas vocation à être un centre de réinsertion social… L’OMJA n’est pas dirigé par un médecin, un criminologue ou un spécialiste des addictions. Il faut absolument éviter toute confusion chez les jeunes qui pourrait servir à minimiser voire justifier des comportement criminogènes, proche de la culture du petit caïd…
Responsables, élus, employés et membres plus insolents que jamais…
À la maire, Mériem Derkaoui, venue donner de la voix dans une cité, accompagnée du commissaire et du Ministre de l’Intérieur, se fait interpeller par une riveraine « pourquoi vous nous faites ça ? », pas de réponse… Les locataires des OPHLM n’osent pas témoigner par peur des représailles : « Je vis, dans mon quartier, avec le sentiment d’être pris en tenaille : d’un côté, la menace mortelle de ceux qui ne souhaitent pas notre existence, de l’autre, la faillite des institutions et de l’état… ». L’anonymat des réseaux sociaux a sans doute son utilité… les élus/responsables doivent des comptes et se doivent d’être plus respectueux envers la population.
Une association communautaire…
Aujourd’hui la jeunesse d’Aubervilliers n’est plus « ouvrière », elle est majoritairement issue de l’immigration. L’OMJA concentre la jeunesse de seulement quelques communautés africaines… c’est devenu une sorte d’Office Municipal de la Jeunesse Africaine. Bon nombre de parents qui aspirent à la « mixité heureuse », refusent obstinément de confier leurs enfants à l’OMJA. L’éducation civique de cette jeunesse laisse franchement à désirer ; on se demande quelles sont les valeurs transmises dans cette association. Ceux qui encadrent les jeunes ne sont visiblement pas à la hauteur. On peut aussi se questionner sur certains modèles référents qui sont à la tête de cette structure ??? Il est aussi surprenant de voir que certains programmes et activités proposés sont du jet-ski en Afrique ??? … comme si le sens de la vie était le consumérisme le plus vulgaire, une vie de loisirs, sans devoirs mais juste des droits…
Association politisée et dérive sectaire
L’OMJA est devenue la locomotive idéologique du PCF devenu islamo-gauchiste. La mairie communiste fait du « parcage ethnique ». Sa stratégie politique consiste à drainer dans ses cités les populations immigrées les plus déshéritées socialement et les moins intégrées. Elle ne manque d’ailleurs pas une occasion de se vanter d’accueillir plus de 90 nationalités différentes entre ses murs.
Ces cités sont à elles seules, l’expression d’une hypocrisie de la société française, qui se prétend accueillante mais pratique une ghettoïsation systématique. Les immigrés sont relégués là. Ils n’ont aucune chance d’en sortir et l’OMJA fait partie des anomalies de ce « système ». L’association sert à conserver les jeunes dans le giron « communiste/la France insoumise ». Sa vocation, par ses élus/entrepreneurs identitaires, serait d’éduquer la jeunesse à reconnaître « les fachos de droite » et à ne pas chercher à s’intégrer…
On ment aux jeunes en leur faisant croire qu’en étant à l’OMJA, ils crèveront le plafond de verre et se donneront une chance d’être un jour embauchés à la mairie, d’avoir un appartement à l’OPHLM, etc. Comme un sésame…
Voir les « fachos de droite » à la 16ième minute ! :
Procédures baillons
En 2016, le président de l’association UNICIVI a pris sur lui de donner la parole à des habitants des cités à propos de l’OMJA, ce qu’ils en pensaient vraiment, avec la promesse que leur anonymat serait strictement respecté. À travers une courte vidéo diffusée sur les réseaux une habitante exprime son mal être et sa souffrance. Elle a enfin pu dire ce qu’elle pensait de l’OMJA, ce que la mairie a toujours refusé d’entendre.
La vidéo a eu l’effet escompté. Trois mois après sa parution sur les réseaux, l’OMJA qui, depuis 65 ans, signifiait « Office Municipal de la Jeunesse d’Aubervilliers » est devenu l’« Organisation de la Jeunesse en Mouvement d’Aubervilliers », et les dirigeants ont cru bon de faire appel à une nouvelle « animatrice » pour remanier leurs activités.
À Aubervilliers, tout ce qui mériterait d’être débattu sur la place publique fait systématiquement l’objet d’une censure. Les personnes physiques, comme les associations sont réduites au silence par des pratiques judiciaires visant à intimider et dissuader les Albertivillariens de s’exprimer. Cela n’a pas manqué pour l’auteur de la vidéo-témoignage. En refusant de décliner l’identité de la victime, il se retrouve poursuivi pour « diffamation, atteinte à la réputation, injure… ». Non seulement l’OMJA détourne l’attention, mais elle épuise en temps et en argent tous ceux qui chercheraient à débattre en les impliquant dans des procédures juridiques coûteuses dont ils ne peuvent généralement pas assumer les frais. Une forme-symbole d’intimidation judiciaire entre acteurs bénéficiant de ressources différentes, qui est disproportionnée, l’OMJA disposant de l’argent public pour faire des procès…
L’association UNICIVI.ORG
Devant l’absence de réponse des pouvoirs publics et des médias, l’association (Unicivi.org) a été crée elle a pour objet de défendre les droits de ses adhérents collectivement, en particulier en ce qui concerne la qualité de la vie dans les espaces privés et collectifs, la propriété privée, les règles d’urbanisme et d’environnement, la gestion des services publics, la sécurité sur le périmètre de la commune. Nos membres sont motivés à ce que la République française fasse la reconquête des territoires. Nous déplorons que le discours des hommes politiques soient d’une prudence extrême sur la question des territoires perdus de la République ; que la loi Pleven, soit détournée pour permettre à certains d’imposer des dérives communautaires au reste de la population ; que les médias ne fassent pas leur vrai travail d’investigations et se contentent de reformuler les communiqués transmis par la mairie. Tout contribue au délire d’impunité de certains individus, qui plonge la ville dans un mal-être désespérant…
L’OMJA n’est pas une association qui contribue à restaurer la République dans les quartiers. Nous demandons qu’une enquête diligente soit faite sur cette association voire sa dissolution. Il y a un besoin réel pour les jeunes sur la ville d’Aubervilliers… mais pas de cette façon-là !
[1] À ce titre, l’association gère notamment les divers équipements de proximité à destination du public local (maisons de la jeunesse, espaces adolescents, espace culturel), ceux-ci étant soit mis à disposition à titre gracieux par la commune, ou bien donnant lieu à l’acquittement d’un loyer par l’OMJA à l’office public de l’habitat de la ville. Ces charges locatives sont toutefois prises en compte dans le calcul de la subvention municipale versée à l’association. Celle-ci, en 2014, s’élevait à 2M€, mais 1,6M€ en déduisant le montant des aides versées indirectement par la caisse d’allocations familiales – qui transitent par le budget communal – ou celui des aides relatives aux rythmes scolaires. À la subvention numéraire s’ajoutent la mise à disposition gratuite de diverses aides en nature (matériel, véhicules(122), mobilier, etc.) et la prise en charge de l’essentiel des dépenses d’entretien, réparation, fluides, etc. afférentes. Enfin, certains personnels communaux sont également gratuitement mis à disposition de la commune (quatre ETP prévus par la convention, mais trois dans les faits en 2015 selon le président de l’OMJA) Cliquez sur l’espace vide ci-dessous, des photos apparaîtront