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Aubervilliers : le Chat culotté et les Flamands roses

À Aubervilliers, les maires successifs de gauche se sont toujours comportés comme des despotes, considérant leur opinion comme la plus haute. Tout autre avis était exclu, son auteur considéré comme un adversaire politique à abattre par tous les moyens. – … « une virgule en dehors de Benoit Hamon et c’est le précipice de l’extrême droite » -. Cette politique de la gauche locale, mielleuse et fielleuse dans ses expressions, a tout fait pour empêcher le débat démocratique. Elle maintenait coûte que coûte sa rhétorique au-dessus du réel, n’hésitant pas à culpabiliser les contradicteurs lorsqu’elle était mise face à ses « accommodements« . De fait, la ville était tenue par la gauche radicale « islamo-compatible », celle-là même qui jette l’opprobre sur l’ensemble de la classe politique Française, déjà très ringardisée par sa peur du bruit des bottes… Aujourd’hui, même si la mandature politique a changé, la peur de « faire le jeu du populisme » demeure puissante :* »le réel ne peut être mentionné qu’à condition de ne pas faire le jeu de… » La pensée collective est congelée, elle n’est pas encore plurielle, on craint …

Macron en banlieue : ces sujets tabous qui n’ont pas été évoqués

Article de Barbara Lefebvre, photo Ludovic Marin FIGAROVOX/TRIBUNE – Pour Barbara Lefebvre, la confrontation d’Emmanuel Macron aux maires de banlieue est un exercice de com’ réussi mais un débat raté. La discussion s’est principalement cantonnée à la question des moyens, sans permettre de tirer les leçons de l’échec de la politique de la ville dans ces quartiers. Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste, est l’auteur de Génération j’ai le droit (éd. Albin Michel 2018). Certes, on n’a pas pris vraiment les mêmes à Évry-Courcouronnes, mais on a recommencé. Déjà cinq débats interminables où la parole présidentielle se déploie sans vrais contradicteurs. Entre campagne électorale et performance théâtrale, on hésite encore… La même scénographie, la même durée marathonienne, la même posture présidentielle qui fait tomber la veste et remonte ses manches pour monter sur un ring où aucun adversaire ne l’attend, la même démonstration de l’énarque qui connaît ses dossiers techniques. Surtout, les mêmes longs développements en guise de réponse, et finalement l’impossibilité pour celui qui écoute de dire précisément où le président voulait en venir. Cette parole creuse se dérobe dans l’oxymore …