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Fin des nuisances sonores à la Roseraie : une mobilisation décisive

Pendant près de trois ans, les riverains de l’Hôpital de la Roseraie ont enduré un véritable empoisonnement sonore. Un vacarme industriel ininterrompu, jour et nuit, causé par des installations techniques non insonorisées sur le toit de l’hôpital – notamment les groupes de production d’oxygène NOVAIR. Ce bruit assourdissant a engendré stress, insomnies, troubles cognitifs et fatigue chronique. Une étude acoustique indépendante a démontré que les seuils réglementaires étaient largement dépassés. Trois ans de lutte pour une simple mise en conformité. Grâce à l’engagement déterminé d’une élue municipale, également habitante du secteur directement exposé, des travaux décisifs ont été menés au printemps 2025 pour enfermer les conteneurs NOVAIR, à l’origine des nuisances sonores majeures. Ces aménagements ont permis une amélioration notable du cadre de vie pour les riverains, mettant enfin un terme à près de trois années de souffrance quotidienne. Nous remercions sincèrement cette élue pour sa disponibilité, sa ténacité et son écoute. Sa mobilisation a permis de débloquer une situation longtemps restée figée. Cette résolution, bien que tardive, montre qu’un engagement individuel peut porter ses …

Lutte contre les nuisances sonores de l’Hôpital de la Roseraie : la Mairie d’Aubervilliers met en demeure l’établissement

Depuis 2006, les riverains de la rue des Écoles subissent des nuisances sonores persistantes en provenance de l’Hôpital de la Roseraie. Malgré les alertes répétées et une étude acoustique confirmant l’impact sanitaire du bruit, aucune action corrective concrète n’a été engagée par l’établissement. La situation s’est même aggravée depuis décembre 2022, avec un bruit continu jour et nuit. Une situation alarmante confirmée par une étude acoustique Un rapport mis à jour le 15 octobre 2024 par l’agence Enexco valide la légitimité des plaintes des riverains. Ce document met en évidence le dépassement des seuils réglementaires et les conséquences directes sur la santé publique. Pourtant, aucune mesure réelle n’a été mise en place malgré un engagement précédent de l’hôpital fixant la date limite d’action au 15 décembre 2024. Des manquements graves à la réglementation Outre les nuisances sonores, l’hôpital est confronté à de sérieuses difficultés financières, ayant entraîné une cessation de paiement et une condamnation pour travail dissimulé. Abdelhak Oumeraci, délégué CFDT, déclare que l’établissement a été condamné à verser trois millions d’euros d’arriérés de salaires …